L’essor de l’après-guerre a causé le déclin de la traction animale agricole (TAA). Les fermes se sont agrandies, mécanisées avec des outils et des tracteurs de plus en plus puissants, réduisant le nombre d’hommes et de femmes travaillant la terre.
Depuis quelques années, le retour à la TAA séduit de plus en plus, avec une volonté de moderniser les outils et techniques pour s’adapter aux différentes disciplines agricoles telles que le maraîchage, la viticulture ou les cultures céréalières.
Un travail agricole à taille humaine : la TAA permet de garder un juste équilibre des fermes : un homme, un animal, une terre. Cet équilibre qui en découle permet à chacun de valoriser un bien-être global.
Des intérêts écologiques : la TAA permet une méthode culturale plus douce. En effet, le travail du sol reste superficiel, ayant peu d’impact sur l’organisation des différents horizons du sol. L’animal ne tasse pas la terre, ce qui favorise une bonne structure, indispensable à la vie du sol. Le travail avec l’animal est confortable car il ne génère pas de brut et n’émet aucun gaz d’échappement.
Aspect social et diversité des animaux de travail : il est important de préserver ce lien social dans les campagnes. La TAA le renforce avec l’utilisation des animaux :
Les ânes et petits chevaux de trait sont adaptés aux petites surfaces maraîchères (jusqu’à 1ha). La production de céréales demande plus de force et donc des chevaux de trait de gabarit moyen ou des bovins. La viticulture, demande quant à elle des chevaux de trait plus lourds.
Des intérêts économiques : l’un des avantages de la TAA est son faible coût d’investissement matériel au départ. L’utilisation des animaux de traction prend son sens sur des tailles de fermes assez réduites ou le coût d’un tracteur s’avère trop important. En comparaison, la TAA coûte jusqu’à 10 fois moins cher une fois l’itinéraire cultural bien mis en place !